NOTRE HISTOIRE

LES FONDATIONS

En 2015, c’étaient les tout débuts, les prémices de Surprise Effect. Le week-end, on allait jouer dans le centre-ville de Toulouse, entre deux compétitions de breakdance, pour tester nos premiers spectacles de rue. L’été, on partait sur la côte, en mode tournée des plages, avec nos valises pleines de musique, d’énergie et de rêves. On découvrait un nouveau mode de vie : on passait des vacances entre potes, mais on gagnait aussi de l’argent en vivant de notre passion. Et sans vraiment le savoir… on venait de lancer Surprise Effect.

LE GRAND SAUT

On passe un vrai cap : direction l’Australie, avec une décision claire — vivre à plein temps des spectacles de rue. Là-bas, on découvre une autre dimension de cet univers. On rencontre des performers du monde entier qui vivent de ça toute l’année, avec un niveau incroyable. On prend des claques, oui, mais des claques qui nous boostent, qui nous poussent à nous dépasser. On progresse à une vitesse folle, et fin 2017, on remporte même notre tout premier titre lors des championnats australiens des spectacles de rue à la Gold Coast. Une vraie révélation sur ce qu’on était capables d’accomplir.

L’ASCENSION

Tout s’emballe. Deux années où tout s’aligne, tout s’enchaîne. Les valises ne se vident plus vraiment : on enchaîne les tournées, les festivals, les pays. C’est le vrai décollage.

Puis vient Vevey, en Suisse. Notre première participation à ce festival international mythique. Et contre toute attente, on décroche le Pavé d’Or.

Les invitations s’empilent : France, Allemagne, Croatie, Dubaï, Autriche, Nouvelle-Zélande, Australie… On vit au rythme du soleil, entre l’Europe et l’Océanie, sans jamais perdre notre énergie.

C’est aussi le moment où notre création la plus personnelle prend forme : We Connect the World. On peaufine, on affine, on sculpte le spectacle entre deux avions. On lance notre tout premier teaser, accompagné d’une musique qui deviendra notre signature. Une empreinte sonore reconnu des artistes de rue.

Quand on repense à nos débuts, sur la place du Capitole, avec nos enceintes et nos rêves… on réalise le chemin parcouru.
Mais surtout, on comprend une chose : ce n’est que le début.

La musique que l’on appelle Diablo : 

LE SILENCE

Le monde s’arrête. La crise du COVID-19 annule tout, gèle tout. Pour nous, comme pour tant d’autres, c’est un coup d’arrêt brutal. Mais dans ce silence forcé, on prend le temps de réfléchir à notre envie de revenir à l’essentiel : une envie profonde de se développer davantage sur le territoire français. 2021 c’est la reprise : On retourne là où tout a commencé : la rue. Place du Capitole, scènes improvisées, festivals européens.

C’EST REPARTI

On s’apprête à vivre deux années intenses, comme l’ouverture d’un nouveau chapitre.
Les festivals s’enchaînent, en France comme à l’étranger, et une sensation grandit : quelque chose est en train de basculer. Les marques et les villes commencent à nous faire confiances. Notre terrain de jeu s’élargit. Mais quoi qu’il arrive, on reste fidèles à nos racines.

Et puis, en 2023, c’est enfin le Canada.
Une tournée qu’on aurait dû faire en 2021, annulée à cause du COVID. On débarque 2 ans plus tard avec l’excitation de faire découvrir notre univers à un tout nouveau continent. Et le public répond présent. On décroche même une victoire en compétition qui nous booste à fond. C’est aussi là qu’on présente We Connect the World 2.0, une version revisitée de notre spectacle : plus mature, plus engagée, plus connectée à notre message.

Mais cette même année, on apprend aussi à encaisser. La tournée est intense, peut-être trop. On enchaîne sans relâche… jusqu’à Halifax. Ce grand festival canadien qu’on attendait avec impatience. Mais on y arrive à bout de forces, épuisés. Et ça se sent. On ne parvient pas à donner le meilleur de nous-mêmes. La victoire nous glisse entre les doigts. Une déception qui nous boost pour la suite.

Cette période marque un tournant.
On trouve notre place, en France, mais aussi à l’international.
Et surtout, on comprend une chose essentielle : on est prêts à aller encore plus loin.

L’ANCRAGE

Cette année-là, on franchit un cap. Pas un sprint effréné dans les rues du monde… mais un virage maîtrisé, puissant. Moins de spectacles sauvages en plein air, certes, mais une montée en puissance sur un autre terrain : celui des projets construits avec des mairies, des marques, des entreprises.
Des spectacles pensés pour s’adapter à des contextes différents, sans jamais renier notre ADN qui sont les spectacles de rue.

Parmi les moments marquants : notre toute première tournée en Bretagne avec Place aux Mômes — 30 dates. Et puis il y a eu : les Jeux Olympiques de Paris. On a foulé la scène du Parc Urbain, offert des shows lors du passage de la flamme…

Disney Village aussi nous a ouvert ses portes pour une série de spectacles multilingues.
On a jonglé entre le français, l’anglais et l’espagnol — parfois dans la même représentation.
C’était intense, exigeant… mais magique. Et ça a marché.
Comme ça a marché avec plein d’autres collaborations qui ont suivi : d’autres marques, d’autres lieux, d’autres défis… Chaque projet nous a permis d’explorer une nouvelle facette de ce qu’on peut offrir.

Et puis il y a eu ce changement de cap symbolique : on ne part plus en Australie l’hiver. Alors on a décidé de créer notre propre magie hivernale, avec un spectacle taillé pour les fêtes de Noël. Un nouveau format, une nouvelle ambiance, mais toujours cette même envie de connecter, de faire vibrer, même sous la neige. Et très vite, ça prend. On parcourt la France entière, même en plein mois de décembre.

2024, c’est une année charnière.
Celle où on s’ancre plus fort en France. C’est ce qu’on voulait depuis le COVID.

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